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• 1909; de frire1 ♦ Dans les fabriques de conserves, Installation pour la friture, ou la cuisson des poissons.2 ♦ Baraque de marchand de frites. « Les friteries sont campées sous toutes les portes cochères » (Duhamel). ⇒région. friture (4o).⇒FRITERIE, FRITURERIE, subst. fém.Installation ambulante, échoppe où l'on fait et vend des fritures, des frites. Une friturerie en plein air. La voici [Élisa] (...) devant le marchand d'abats, où, dans un rentrant de fenêtre, pendant le jour, s'installait une friturerie de beignets (E. DE GONCOURT, Élisa, 1877, p. 95). Et une odeur s'élevait, faite de celle, poivrée, du crottin de cheval, de la friterie qui, déjà, chauffait là-bas ses bassines (...) une odeur qui montait vers le soleil, comme d'une immense cassolette (VIALAR, Zingari, 1959, p. 157).Rem. Les dict. gén. attestent un emploi de ces deux subst. au sens de « usine de traitement de poisson, atelier où l'on frit des poissons ». Il existe en Angleterre des friteries où l'on prépare en quantité considérable des poissons frits de diverses sortes (MONT. 1967, s.v. friturier).Prononc. :[
]; [
RRi]. Étymol. et Hist. 1. 1926 friterie (Lar. mén.); 2. 1864 friturerie (GONCOURT, G. Lacerteux, p. 80); 1 dér. du rad. du part. passé de frire; 2 dér. de friture; suff. -erie.
friterie [fʀitʀi] n. f.❖1 (1909). Techn. Dans les fabriques de conserves, Installation pour la friture ou la cuisson des poissons. — (1922). Par métonymie. Le local lui-même.2 (1930). Rare (on dit, en France, marchand de frites, baraque à frites, etc., et en Belgique, friture). Baraque de marchand de frites. ⇒ Friture (4., régional).0 Les friteries sont campées sous toutes les portes cochères (…)G. Duhamel, Biographie de mes fantômes, VIII, p. 151.
Encyclopédie Universelle. 2012.